mercredi 31 mars 2010

Souvenirs, souvenirs


Il y a quelques années nous avions notre propre équipe de plongeurs au sein du club, Marc, Bert, Jean-Be. Sur la photo, Marc se prépare à plonger le siphon de Bauche à Yvoir, beau siphon qui débouche sur une petite galerie exondée.
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Een aantal jaren geleden hadden we onze eigen duikersploeg in onze club. Marc, bert en Jean-Be. Op de foto bereidt Marc zich voor om de sifon van Bauche te Yvoir te duiken, een mooie sifon die uitkomt in een ondergelopen kleine galerij.

samedi 27 mars 2010

Petite balade au Trou de l'Eglise

Jean-Be, préparation du matos

Petite sortie entre Papy samedi pour Marc et Jean-Be, activité photo bien que la grotte ne s'y prête pas vraiment avec ses parois très sombres, mais à moins de 15 minutes de nos maisons nous n'avons pas mieux donc ne faisons pas la fine bouche. Très peu de monde pour un samedi, nous avons eus la grotte pour nous seul jusque près de la sortie ou nous avons croisés un groupe de débutants très bien encadrés (7 débutants - 3 moniteurs) et très bien équiper. Ensuite nous somme passés faire un petit coucou aux collègues qui travaillent sur une autre zone, dans un endroit ou la main de l'homme n'a jamais mit le pied et ou nous allons faire la découverte du siècle - la je rêve un peu, mais sait-on jamais en spéléo tout est possible.

Marc, dans le pas de la mort, brrr !!!
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Dans les ressauts

fin de la partie verticale et arrosée

Gour toujours

Photographe qui photographie le photographe qui photographie le ...

Nettoyage du matos photo

Le groupe rencontré près de la sortie

lundi 22 mars 2010

Germinal - passe..... mais



Nous le sentions, la fin de Germinal était proche, après avoir creusé en pleine roche une galerie de 14 mètres de long pour 10 de profondeur, la plus longue creusée dans ses conditions par notre groupe, la fin du tunnel ;-) était là. Après un dernier bloc qu'il a fallu percuter dans des positions acrobatiques le passage était suffisamment large pour Fred et Bibiche, malheureusement après quelques mètres, la galerie devient un méandre étroit, pour la suite il faudra à nouveau être percutant (Germinal bis) et la longueur du trajet pour l'évacuation des déblais devient problématique. Longueur actuelle de la grotte 20 mètres pour 13 de profondeur.
.We voelden het aankomen, het einde van Germinal was nabij, na in de massieve rots een galerij van veertien meter te hebben uitgegraven, tevens 10 m diep, de langste ooit in deze omstandigheden door onze groep gerealiseerd. Het einde van de tunnel ;-) was vlakbij. na een laatste blok die we moesten opruimen in nogal acrobatische posities konden Fred en Bibiche eindelijk passeren. Jammer genoeg werd de galerij na een paar meter een smalle meander, dus voor een vervolg moet er weer geboord worden (Germinal bis) en de afstand waarover we het puin moeten buitenbrengen wordt zo langzamerhand problematisch. Huidige lengte van de grot: 20 meter en diepte 13 meter.
Les mineurs du jour :
Fred et Geert pour Hadès
Dsobeur, Bibiche, Rudi et Jean-Be pour le GSCD
et Joël et Julien pour un petit coucou qui fait toujours plaisir.
Mijnwerkers van het moment:
Fred en Geert voor Hadès
Dsobeur, Bibiche, Rudi en Jean-be voor de GSCD en Joël en Julien voor een kijkje wat altijd plezier doet.

la chicane d'accès à la nouvelle galerie
De toegangskronkel naar de nieuwe galerij

La nouvelle galerie


Nouvelle galerie suite


Germinal bis

Tout cela est passer par ...
Dit alles is gepasseerd door...

...ici



Nous profitons de la venue de Joël et de Julien pour faire une pause

We profiteren van een bezoekje van Joël en Julien om te pauzeren.
Les mineurs du jour :
Bibiche

Rudi

Dsobeur et Geert

Fred et Geert

Jean-Be

dimanche 21 mars 2010

LA VOITURE DE BIBICHE

De retour d'une désob ce samedi 20 mars, nous avons repris la voiture de Bibiche.
Les kits dans le coffre et 5 personnes à bord.
Pas de verrouillage central, pas de vitre électrique, pas d'air conditionné mais sa petite Fiat Panda jaune est dotée d'une option intéressante: l'éclairage avec phares non au xénon mais à la Scurion.
Om terug te keren na de désob deze zaterdag 20 maart, namen we de auto van Bibiche.
De kits in de koffer, en vijf man aan boord.
Geen centrale vergrendeling, geen electrische ramen, geen airconditioning maar zijn kleine gele Fiat Panda is voorzien van een interessante optie: verlichting met -geen xenonlichten- maar met SCURION!
Mieux que les phares au xénon, ça c'est de l'éclairage.
Beter dan Xenonlichten! Dat is pas verlichting!


Le conducteur,attentif à regarder la route.
Onze bestuurder, alle aandacht op de weg.


Zut, Bibiche a le pied lourd, nous venons d'être flashé.
Zut, Bibiche heeft een zware voet, we gaan geflitst worden.

Les enfants, sagement assis derrière. Pas d'airbag, donc le port du casque est préférable.
Les photos sont de Rudi Dhoore.
De kinderen braaf achterin. Geen airbags, dus helmen zijn aangeraden. De foto's zijn van Rudi Dhoore.

jeudi 18 mars 2010

Un peu de géologie : LE DINANTIEN

Rochers de Freyr, partie centrale
Rotsen van Freyr, centraal gedeelte
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Dinantien, dinantien - dinantienne (n. m. & adj.) terme initié par E. Munier-Chalmas & A. de Lapparent, en 1893, de Dinant, Belgique ; en anglais Dinancian :
Dinantien, dinantien- dinantienne (zelfstandig nw, adjectief): ingevoerde term door E.Munier-Chalma s en A. de Lapparent in 1893, in Dinant, België, in het Engels: Dinancian:
Première et plus ancienne époque de la période Carbonifère.
Synonyme : Mississippien.
Eerste en oudste tijdvak van het Carboon. Synoniem: Mississippiaan
Le Dinantien est une époque géologique, la première partie du Carbonifère (Il y a + ou - 340 millions années), nommée d'après Dinant, ville de Belgique. Cette époque couvre les étages du Viséen et du Tournaisien. Le Dinantien est une époque spécifique à la stratigraphie européenne, le plus proche équivalent définit par la Commission internationale de stratigraphie est le Mississippien qui recouvre le Dinantien en y ajoutant le Serpukhovien. Il s'étend de 359.2 ± 2.5 à 326.4 ± 1.6 millions années.
Het Dinantiaan is een geologische periode, het eerste gedeelte van het Carboon (ong. 340 miljoen jaar geleden), genoemd naar Dinant, Belgische stad. Deze periode omvat de etages van het Viséaan en het Tournaisiaan. Het Dinantiaan is een specifieke periode in de Europese stratigrafie, het meest nauwkeurig equivalent gedefinieerd door de Internationale Commissie van de stratigrafie is het Mississippiaan, die het Dinantiaan omvat en het Serpukhoviaan aan toevoegt. Ze strekt zich uit van 359.2 ± 2.5 tot 326.4 ± 1.6 miljoen jaar.

Le Viséen est un étage du Mississippien dans le Carbonifère (ère paléozoïque). Il s'étend de 345 à 326 millions d'années et succède au Tournaisien. Il doit son nom à la ville de Visé en Belgique.
Étage défini en Belgique, il était anciennement inclus dans le Dinantien ou Carbonifère inférieur d'Europe. Cette classification a été partiellement abandonnée, car les séries sédimentaires de références, en milieu continental ou péricontinental, ne présentaient pas une séquence chronologique continue et homogène.
Het Viséaan is een laag uit het Mississippiaan in het Carboon (paleozoicum). Het gaat vanb 345 tot 326 miljoen jaar en volgt op het Tournaisiaan. Het dankt zijn naam aan de stad Visé in België. Deze laag is in België gedefinieerd, was oorspronkelijk in het Dinantiaan of onder-Carboon gevat. Deze classificatie is deels verlaten, omdat de referentielagen in de sedimenten, in het continentaal of pericontinentaal milieu, geen chronologische of homogene continue opvolging vertegenwoordigt.

Le Tournaisien est un étage du Mississippien dans le Carbonifère (ère paléozoïque) qui s'étend de 359 à 345 millions d'années. Il doit son nom à la ville de Tournai en Belgique.
Il était anciennement inclus dans le Dinantien.
Het Tournaisiaan is een laag in het Mississippiaan in het Carboon (Paleozoicum) die gaat van 359 tot 345 miljoen jaar. Het dankt zijn naam aan de Belgische stad Doornik.
Subdivisions du Dinantien, bornes en Ma :
Dinantien supérieur, ou Serpoukhovien : de -328,3±1,6 à -318,1±1,3 ;
Dinantien moyen, ou Viséen : de -345,3±2,1 à -328,3±1,6 ;
Dinantien inférieur, ou Tournaisien : de -359,2±2,5 à -345,3±2,1.

samedi 13 mars 2010

La salamandre tachetée- De gevlekte salamander


Tout comme le blaireau, la salamandre à marqué les esprits des spéléologues, trou des Salamandres et autre Douves et Chantoirs du même nom ne sont pas rares dans le karst wallon, c’est elle qui est parfois l’emblème de certain club spéléo comme elle fût l’emblème de François 1er
Net als de das heeft de salamander de geest van de speleo's beïnvloed: Trou des Salamandres en andere kuilen en chantoirs met dezelfde naam vind je overal in de Waalse Karst. En van sommige clubs is hij zelfs het embleem, net als van de Franse koning Frans I.

Lors de nos prospections ou désobstructions nous rencontrons parfois cet animal qui n’est pas cavernicole, mais que fait-il sous terre ?
Tijdens prospecties of désobs treffen we dit diertje vaak aan, hij is nochtans niet echt troglodiet. Maar: wat doet hij dan onder de grond?

La salamandre est un animal hibernant. Elle ne rejoint ses quartiers d'hiver que lors des premières nuits de gelée au sol, entre la fin du mois d'octobre et le début du mois de novembre. L'hibernation a lieu essentiellement sous terre, dans des endroits comme des grottes, des puits, dans des galeries souterraines de mammifères, des anciens tunnels miniers, ou même dans des caves. Pour des séjours de longue période dans des caves ou des grottes alimentées en eau, par exemple par une source, la salamandre doit s'adapter aux niveaux d'eau changeants pour éviter de finir noyée (rappelons que l'adulte n’est pas bon nageur et risque la noyade), en particulier après de fortes pluies ou des chutes de neige. Un spéléologue allemand observe ainsi des stratégies d'adaptation étonnantes chez les salamandres hibernant dans des grottes de réseaux karstiques en Allemagne ; lors de la montée des eaux, les individus grimpent du sol vers les colonnes rocheuses en hauteur, et attendent la décrue, avant de retourner se cacher pour continuer l'hibernation.
De salamander is een winterslaper. Hij kruipt naar zijn winterverblijf vanaf de eerste nacht met grondvorst, tussen einde oktober en begin november. De winterslaap gebeurt vooral ondergronds, op plekken zoals grotten, putten of onderaardse gangen door zoogdieren gegraven, oude mijntunnels of zelfs in gewone kelders. Omdat hij vaak moet overwinteren in natte en soms overstroomde galerijen, moet hij aangepast zijn aan een leven in het water, of anders eindigt zijn winterslaaptje in verdrinking. (ter herinnering: het volwassen dier is geen goede zwemmer en riskeert verdrinking)Vooral na hevige regen of smeltende sneeuw. Een Duitse speleoloog observeerde merkwaardige aanpassingen bij deze salamanders, overwinterend in de Duitse karstgebieden. Wanneer het waterpeil stijgt, klimmen de dieren via rotspilaren of kolommen omhoog, wachten de niveaudaling af en dalen daarna terug af om zich te verbergen voor de rest van hun winterslaap.

Les salamandres tachetées montrent une étonnante fidélité à leur habitat, et reviennent régulièrement sur les mêmes lieux d'hibernation, année après année.
Occasionnellement, par des jours chauds et sans vent, on peut rencontrer des salamandres en extérieur, même durant l'hiver. On rapporte même qu'elles sont capables de résister à un gel léger sur de courtes périodes, avec des températures de l'ordre de -5 °C. Une épaisse couche de neige empêche toutefois toute activité. Avec la fonte des neiges les salamandres redeviennent actives. On peut ainsi assister à la ponte des femelles dès mi-février. D'autres facteurs, comme l'allongement de la durée du jour, l'humidité et les mouvements atmosphériques, jouent également un rôle dans la reprise de l'activité. Des conditions optimales pour le « temps à salamandres », sont une température approximative de +10 °C, accompagnée d'une humidité atmosphérique de 75 à 90 % et pas de vent.

De gevlekte salamander vertonen een grote honkvastheid en komen regelmatig terug naar hun vorige plaats van overwintering, jaar na jaar.

Af en toe op warme en windstille dagen kom je ze tegen, zelfs ’s winters. Men stelt vast dat ze zelfs bestand zijn tegen licht vorst gedurende korte periodes, met temperaturen in de orde van -5°. Een dikke laag sneeuw verhindert in elk geval elke activiteit. Bij het smelten van de sneeuw worden de salamanders terug actief. Midden februari kan men de wijfjes al tegenkomen. Andere factoren om terug te keren naar een actief leven zijn het langer worden van de dagen, de vochtigheid, en bewegingen van de luchtstromen. De beste omstandigheden voor de salamandertijd zijn een temperatuur van ongeveer 10° C samen met een luchtvochtigheid van 75 tot 90% en windstilte.


Le coin du Scientifique- Wetenschappelijk hoekje

Classe des Amphibiens - Ordre des Urodèles - Famille des Salamandriés - Salamandra salamandra
Klasse der Amfibieën-0rde Kruipdieren- Familie van de Salamanders - Salamandra salamandra

Description- Beschrijving

On la croirait tout droit sortie d'un cirque avec son corps bariolé jaune et noir tout brillant du fait de l'humidité permanente de sa peau. Elle est de la famille des grenouilles et non des lézards, mais comme lui, elle peut reconstituer une partie de son corps perdue lors d'affrontements. Sa taille peut atteindre 20cm. Elle pourrait vivre jusqu'à 25 ans.
Men zou denken dat hij uit een circus ontsnapt is met zijn lichaam vol gele en zwarte vlekken, glanzend door de permanente vochtigheid van de huid. Hij behoort eerder tot de familie van de kikkers en niet tot die van de hagedissen, maar net als deze laatste kan hij bij een aanval ledematen verliezen en deze herstellen. Zijn lengte kan tot 20 cm bedragen. Hij wordt tot 25 jaar oud.

Nourriture - voedsel
Elle se nourrit d'insectes, de vers, de limaces et d'escargots.
Hij voedt zich met insecten, wormen, slakken en wijngaardslakken.

Habitat - woonplaats
Habituellement elle vit dans les zones humides dont elle ne sort que la nuit. On la voit (rarement tout de même) essentiellement au printemps, période des amours. Alors elle s'aventure dans les mares ou le mâle, après sa cour, dépose son sperme dans l'eau qu'elle prendra ou non selon son affinité avec lui.
Gewoonlijk in vochtige zones waar hij 's nachts uitkomt. Men ziet hem (zelden weliswaar) meestal in de lente, de paringsperiode. Zij waagt zich in moerassen waar het mannetje na de balts zijn sperma in het water afzet, het vrouwtje aanvaardt wel of niet afhankelijk van haar affiniteit met het mannetje.

Reproduction - voortplanting

Elle pond 10 à 35 œufs sur terre, qui éclosent aussitôt.
Het vrouwtje legt 10 tot 35 eitjes op de grond, die ze meteen bedekt.

Ennemis-vijanden
Les adultes ont relativement peu d'ennemis naturels mais sont exposés de manière croissante au trafic automobile traversant les bois et forêts. Les larves et juvéniles peuvent être consommées par divers prédateurs : poissons, certains oiseaux et mammifères (y compris les musaraignes aquatiques), la Couleuvre à collier et de grandes larves d'insectes (libellules comme les Cordulegaster).
De volwassen dieren hebben relatief weinig natuurlijke vijanden maar zijn door het groeiende autoverkeer door bossen en wouden wel blootgesteld aan risico's. De larven en jongen worden gegeten door verschillende vleeseters: vissen, zekere vogels en zoogdieren (inbegrepen waterspitsmuizen), de Ringslang en grote insectenlarven (zoals de Grote Waterjuffer).


Statut de protection - beschermingsstatuut


• Europe : l'espèce ne figure dans aucune annexe de la Directive 92/43/CEE sur la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages. Elle est incluse dans l'Annexe 3 de la Convention de Berne (19 septembre 1979).
• Belgique et Wallonie : l'espèce est totalement protégée en Wallonie par le décret dit "Natura 2000" du 6 décembre 2001 (espèce de l'annexe II). Elle est entièrement protégé à Bruxelles (Ordonnance du 27 avril 1995) et en Flandre (arrêté royal du 22 septembre 1980 sur la protection des espèces indigènes de Batraciens et de Reptiles).
• France : elle est totalement protégée.

  • Europa: de soort is nergens vermeld in de annex van het Reglement 92/43/CEE ter bescherming van de natuurlijke habitats en van de fauna en de wilde planten. Zij is wel opgenomen in bijlage 3 van de Conventie van Bern (19 september 1979)
  • België en Wallonië: de soort is totaal beschermd in Wallonië door het decreet "Natura 2000"van 6 september 2001 (soort van bijlage II). Ze is totaal beschermd in Brussel (Wet van 27 april 1995) en in Vlaanderen (Koninklijk Besluit van 22 september 1980 op de bescherming van de inheemse soorten kikkers en reptielen)
  • Frankrijk: totaal beschermd.
Caractéristiques - eigenschappen

La salamandre tachetée est la plus grande du groupe. Elle est reconnaissable par sa peau noire recouverte de taches irrégulière jaune vif . Ses tâches sont plus où moins nombreuses et parfois elles sont si proches les unes des autres qu’elles forment des bandes colorées le long du corps de l’animal. Le ventre est plus clair. Sa coloration très voyante est un signe de danger pour les autres animaux car la peau est toxique. Derrière sa large tête, elle possède deux grosses glandes qui sécrètent du venin. Ce liquide laiteux est sécrété seulement en cas de danger et représente un moyen de défense très efficace et inoffensif pour l’homme. Elle a un petit museau arrondi et des grands yeux très noirs. Ses doigts et ses orteils sont libres. Son corps est trapu et ferme. Le mâle a un tronc plus court et des pattes plus longues que la femelle. Ses pattes avant et sa mâchoire inférieure lui servent aussi à ressentir les vibrations du corps, car elle ne possède pas d’oreilles. Sa plus grande particularité est de pouvoir renouveler des parties du corps, la queue ou la patte par exemple, qu’elle aurait perdue lors d’une attaque par un de ses prédateurs. La salamandre a une vie terrestre. Elle n’aime pas l’eau et, très mauvaise nageuse, elle se noie facilement. Elle ne se rend dans l’eau que pour pondre. On la trouve sous la mousse, les pierres, les vieilles souches et les feuilles mortes. Ses lieux préférés sont les creux des vallées où coulent des fontaines naturelles. Si on l’expose trop longtemps au soleil, elle se dessèche et meurt.

De gevlekte salamander is de grootste van zijn groep. Hij is herkenbaar aan zijn zwarte huid, bedekt met onregelmatige helgele vlekken. Zijn vlekken zijn min of meer talrijk en vaak zijn ze heel dicht bij elkaar gegroepeerd zodat ze gekleurde banden vormen langs het lichaam van het dier. De buik is lichter. Zijn erg opvallende kleur is een teken van gevaar voor andere dieren, aangezien zijn huid giftig is. Achter zijn dikke kop bezit hij twee grote gifklieren. Dit melkachtig vocht wordt enkel bij gevaar afgescheiden en vormt een afdoend afweermiddel, totaal ongevaarlijk voor de mens. Hij heeft een kleine afgeronde snuit en grote zeer zwarte ogen. Zijn vingers en tenen zijn vrij. Hij heeft een gedrongen en sterk lichaam. Het mannetje heeft een kortere romp met langere poten dan het wijfje. Zin voorpoten en onderkaak dienen ook om trillingen in het lichaam op te vangen, want hij heeft geen oren! Zijn grootste eigenaardigheid is het vermogen om sommige lichaamsdelen te regenereren, zoals de staart of een poot, die ze zou verliezen tijdens een confrontatie met een roofdier. De salamander heeft een leven op het droge. Hij houdt niet van het water en is een slechte zwemmer, hij zou makkelijk verdrinken. Enkel voor het leggen van de eitjes gaat hij te water. Men vindt hem onder mos, stenen, oude boomstronken en dode blaren. Zijn voorkeur gaat uit naar smalle vallein waar natuurlijke bronnen vloeien. Indien men hem te lang aan de zon blootstelt droogt hij uit en sterft.

dimanche 7 mars 2010

Germinal - part3

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Nouvelle journée de travail à « Germinal » pour Désobeur, Marc, Rudi, Bibiche, JB, la galerie a été prolongée de près de trois mètres pour près de deux de profondeur. Nous sommes maintenant dans une vraie galerie encombrée de blocs avec de plus en plus de vide entres et ce courant d’air "force 12" sur l’échelle de spéléo qui nous pousse encore et toujours. En fin de journée Bibiche et Rudi ont levés la topo pour mieux situer le phénomène dans l'espace.

Nieuwe werkdag in 'Germinal' voor Désobeur, Marc, Rudi, Bibiche, JB. We hebben de galerij met ongeveer drie meter verlengd en met twee meter verdiept. Nu zitten we echt in een 'echte galerij', opgevuld met blokken met veel 'vide' tussen. De luchtstroom is inmiddels aangegroeid tot 'air force 12" op de spéléoschaal. Hij stuwt ons nog altijd voort. Op het einde van de dag hebben Bibiche en Rudi de topo opgemeten om het fenomeen beter in de ruimte te situeren.
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Encore des cailloux

Petit film qui montre la galerie en debut de journée, je rappelle que cette galerie est entièrement creusée en pleine roche.
Filmpje die de gang toont in het begin van de dag. Ik herhaal dat deze gang helemaal door ons in de volle rots is uitgehouwen.





Autre vidéo



jeudi 4 mars 2010

Michel Anciaux de Faveaux


Ayant au début de ma "carrière" de spéléologue eu la très grande chance de rencontrer ensemble les deux grands naturalistes de la région de Dinant qu'étaient l'Abbé Questiaux et Michel (alors Don Félix) Anciaux de Faveaux j'ai eus envie, par l'intermédiaire du blog, de rendre hommage à ce dernier en reproduisant un très bel article écrit par Jean-Pierre Bartholeyns, article parut dans Eco Karst n°47 de mars 2002 en page 11 :
In het begin van mijn carrière als speleoloog had ik het geluk twee grote natuurvrienden uit de omgeving van Dinant te ontmoeten, met name Abbé Questiaux en Michel (alias Don Félix) Anciaux de Faveaux, en nu kreeg ik het verlangen om via deze blog eer te bewijzen aan deze laatste door middel van het plaatsen van een zeer mooi artikel geschreven door Jean-Pierre Bartholeyns. Het verscheen in Eco Karst nr 47 van maart 2002 op pagina 11:

RENCONTRE AVEC MICHEL ANCIAUX DE FAVEAUX

Que d'intérêt pour la recherche scientifique et en particulier pour la zoologie ! Toujours vivaces les souvenirs d'observations zoologiques menées sous terre : dans les souterrains d'abord et les grottes ensuite !
Wat een belang voor het wetenschappelijk onderzoek en in het bijzonder voor de zoölogie! Nog altijd zeer levendig zijn de herinneringen aan de zoölogische onderaardse waarnemingen, ondergronds in het algemeen en in het bijzonder in de grotten.

Quelle passion débordante… ! Une passion que ni les aléas de la vie ni l'âge plus que respectable n'ont émoussée ; une passion qu'il raconte avec verve et enthousiasme ; une passion qu'il vous fait vivre intensément le temps de la rencontre. Voilà résumées mes premières impressions d'une toute récente (février 2002) entrevue avec Michel Anciaux de Faveaux, un des fondateurs de la FSB (Fédération Spéléologique de Belgique). Mon propos n'est pas de raconter une vie aussi remplie et mouvementée que la sienne. Il le fera mieux que quiconque. J'épinglerai donc sans ordre chronologique quelques faits et anecdotes qui ont émaillé son activité spéléologique.
Wat een overvloedige passie...! Een passie die niets verminderd is door de gebeurtenissen in het leven of de meer dan respectabele leefijtd, een passie die hij met verve en enthousiasme vertolkt, een passie die je intensief meebeleeft tijdens een ontmoeting. Dit samengevat zijn mijn eerste indrukken van een zeer recent (februari 2002) onderhoud met Michel Ancieaux de Faveaux, één van de stichters van de FSB (Speleologische Federatie van België). Mijn bedoeling is niet zijn welgevuld en bewogen leven te vertellen. Niemand beter dan hijzelf kan dat doen. Ik zet dus enkele feiten en anecdoten op een rijtje die zijn speleologische loopbaan kenmerkten.

Les débuts en spéléologie
Marquant un intérêt certain pour la préhistoire, Dom Félix Anciaux de Faveaux (nom en religion qui n'a rien à voir avec le Trou Félix (ravin du Colébi (ndlr)) où un crâne néolithique a été exhumé) débute des fouilles à Maredsous. C'est dans ce cadre qu'il rencontre le Professeur V. Van Straelen, le Directeur de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. Celui-ci lui signifie que le droit de fouilles est réservé aux musées et lui conseille plutôt de baguer les chauves-souris. Des carrières souterraines de Denée aux souterrains de Philippeville éclaboussés par les décharges de WC de la ville, il finit par visiter les grottes à la recherche des gîtes de chauves-souris, mammifères aux mœurs encore peu connues. Lors de ces sorties il côtoie Paul Vandersleyen du Spéléo Club des Lombrics, André Istace et Marcel Collignon de la Société Spéléologique de Namur. Germe alors l'idée de fonder la Fédération Spéléologique de Belgique et du Congo (1952). Il représente la Belgique au premier congrès de l'Union Internationale de Spéléologie à Paris en 1953.

Het speleo-debuut.

Met een zekere interesse voor de prehistorie begint Dom Félix Anciaux de Faveaux (de religieuze naam heeft niets te maken met de Trou Félix (Ravijn van de Colébi) waar een neolitische schedel werd opgegraven.
In die omstandigheden ontmoette hij Professor V.Van Straelen, de directeur van het Koninklijk Belgisch Instituut voor Wetenschappen. Deze wijst er hem op dat opgravingen een privilege zijn van het museum en raadt hem aan om liever vleermuizen te gaan ringen. Van de onderaardse steengroeven in Denée tot de gangen van Philippeville, besmeurd door de lozing van de WC’s van de stad, eindigde hij met het bezoek van grotten als verblijfplaatsen van vleermuizen, toen nog zoogdieren met vrij onbekende gewoonten. Gedurende deze uitstapjes ontmoette hij Paul Vandersleyen van Speleoclub Des Lombrics, André Istace en Marcel Collignon van de Société Spéléologique de Namur. Toen groeide het idee om de Speleologische Federatie van België en Kongo te stichten. (1952) Hij vertegenwoordigde België op het eerste congres van de Internationale Unie van de Speleologie van Parijs in 1953.

L'origine du premier inventaire
La recherche des gîtes de chauves-souris et leur baguage l'amène à écrire en 1948 un premier article sur ce sujet dans le Bulletin du Musée d'Histoire Naturelle de Belgique. Sollicité par l'abbé Questiaux, Professeur d'histoire et de géographie au Collège Belle vue à Dinant et fondateur de la revue "Guide de la Nature", il rédige un article sur Les grottes de Belgique qui est présenté sous forme d'une plaquette de 48 pages tirée à quelques centaines d'exemplaires.
Poursuivant ses recherches, il visite les bibliothèques et rassemble toute la documentation qu'il y trouve. Cette plaquette est revue et corrigée pour une deuxième édition et comportant 300 pages qui n'est autre que Cavernes (1950) ; ouvrage de référence bien connu des spéléologues belges.


Oorsprong van de eerste inventaris.

Het onderzoek naar de schuilplaatsen van vleermuizen en het ringen ervan dreef hem naar het schrijven van een eerste artikel over dit onderwerp in de Bulletin du Musée d’Histoire naturelle de Belgique in 1948.
Uitgenodigd door Abbé Questiaux, professor in geschiedenis en geografie aan het Belle Vue-College te Dinant en stichter van het tijdschrift ‘Guide de la Nature”, gaf hij enkele artikels uit over de Belgische grotten, gepresenteerd onder vorm van een pakket van 48 pagina’s, gedrukt op enkele honderden exemplaren. Hij zette zijn onderzoeken voort, bezocht bibliotheken en verzamelde alle mogelijke documentatie die hij vond. Deze verzameling is herzien en verbeterd voor een tweede uitgave, met 300 bladzijden die niets anders was dan het boek ‘Cavernes’ (1950), een referentiewerk dat goed bekend is bij de Belgische speleo’s.

Une personnalité ouverte, volontaire, tenace et créative
Professeur de zoologie à l'Université du Ruanda puis à l'Université de Constantine en Algérie Michel Anciaux défend en 1972, à Paris, à l'âge de 52 ans une thèse de doctorat en zoologie dont le sujet est la reproduction du Grand Murin et la reproduction des chauves-souris d'Afrique Centrale et une thèse annexe sur les parasites des chauves-souris du continent Africain. Membre fondateur de la F.S.B., il y crée avec Louis Eloy, Hamel-Nandrin et Angelroth une Commission des fouilles. Il a fouillé au trou des Nutons à Flavion où il a mis à jour des ossements d'ours des cavernes. En compagnie du Révérend Père Leclercq il a mené des fouilles à la grotte du Pont d'Arcole . Cette initiative mais surtout le fait que cette commission ne comporte aucun spécialiste des Musées d'Etat comme membre lui valut de se faire interdire l'accès à la bibliothèque du Musée d'Histoire Naturelle. Mécontent de ne pouvoir accéder pour ces raisons aux archives du Musée sur le marbre noir de Denée, Michel Anciaux écrit au ministre de tutelle et obtient finalement du directeur Van Straelen l'autorisation souhaitée.

Een open persoonlijkheid, bereidwillig, volhardend en creatief

Michel Anciaux verdedigt in 1972 in Parijs, op de leeftijd van 52 jaar en reeds professor in de zoölogie aan de Universiteit van Rwanda en vervolgens aan de Universiteit van Constantine in Algerije, een doctoraatsthesis over de zoölogie met als onderwerp de voortplanting van de Grote Murene en de voortplanting van de Centraal-Afrikaanse vleermuizen, en een annex over parasieten op vleermuizen van het Afrikaanse continent. Stichtend lid van de F.S.B. richtte hij samen met Louis Eloy, Hamel-nandrin en Angelroth een Commissie voor opgravingen op. Hij heeft de Trou des Nutons in Flavion onderzocht waar hij beenderen van de holenbeer aan het licht bracht. In het gezelschap van de voortreffelijke Père Leclercq heeft hij opgravingen ondernomen in de grot van Pont d’Arcole in Hastière. Dit initiatief maar vooral het feit dat deze commissie geen enkele specialist van een staatsmuseum bevatte als lid bezorgde hem een toegangsverbod tot de bibliotheek van het Museum voor Natuurwetenschappen. Misnoegd over het verbod tot toegang om deze redenen tot de archieven van het Museum van het Zwarte marmer van Denée, schreef Michel Anciaux aan de minister van Onderwijs en verkreeg uiteindelijk van directeur Van Straelen de verlangde toestemming.

Cet inventaire des cavités de Belgique, publié en 1950 reste pour les personnes s’intéressant au milieu souterrain un ouvrage de référence tout comme “Les cavernes et les rivières souterraines de la Belgique", 1910 de Van den Broeck, Martel et Rahir
Deze inventaris van de grotten van België, in 1950 gepubliceerd, blijft voor de geïnteresseerden in het onderaards milieu een referentiewerk zoals 'Les Cavernes et les rivières souterraines de la Belgique, 1910" van Van den Broeck, Martel en Rahir.

Parti en 1954 au Congo Belge, il fonde la Société Spéléologique de Jadoville dont l'emblème est un orycterop (Petit mammifère fouisseur qui vit dans des galeries souterraines et en sort la nuit pour manger).
Arrivé bien sûr là sans équipement spécifique, ses nombreuses connaissances à l'Union Minière l'aident à y faire fabriquer les échelles spéléos nécessaires à ses explorations. Restait à trouver un moyen pour financer les activités du club. Il engage des ouvriers pour extraire d'une grotte le guano de chauve-souris. Tamisé, mis en sac avec l'aide du service d'hygiène et transporté par les camions circulant sur une route tracée à cet effet par l'Union Minière, le guano est vendu comme engrais à cette société pour son terrain de foot ! Pour convaincre les privés de l'efficacité du produit, il présente lors d'une exposition un plan de concombre sans engrais et un autre avec engrais ! Michel Anciaux n'a pas d'exploit sportif spéléologique à son actif tant son intérêt pour la spéléologie scientifique est grand. Tout au long de cet entretien, j'ai noté combien il appréciait les contacts humains, la camaraderie et l'entourage des jeunes de tous bords, tient-il à préciser. J'ai constaté combien il était ouvert au monde et à la science. D'ailleurs toujours plein de projets, il vient d'acquérir un ordinateur pour rédiger ses travaux.

In 1954 was hij naar Kongo vertrokken en stichtte de Speleologische Vereniging van Jadoville waarvan het embleem een ‘orycterop’ was (een klein gravend zoogdier dat in ondergrondse gangen leeft en ’s nachts buitenkomt om te eten).
Omdat hij natuurlijk weinig specifiek materiaal had hielpen zijn talrijke kennissen van de Union Minière hem bij het maken van speleoladders, nodig voor zijn verkenningen. Restte een middel om inkomsten te verwerven voor de werking van de club. Hij engageerde arbeiders om uit een grot de vleermuizen-guano te winnen. Verzameld en in zakken van de Hygiënische Dienst gedaan werd de guano vervoerd over een weg ontworpen voor de Union Minière en aan deze maatschappij verkocht om hun voetbalterrein te bemesten! Om de mensen te overtuigen van de doeltreffendheid van deze meststof gaf hij een voorstelling met een wel-en niet bemeste komkommer! Michel Anciaux heeft geen sportieve speleoprestatie op zijn actief maar zijn wetenschappelijk belang op dit vlak is groot. Gedurende deze uiteenzetting benadrukte ik hoeveel belang hij hechtte aan menselijke contacten, vriendschap en de aanwezigheid van jonge mensen van alle soorten. Ik stelde vast hoe open hij was naar de wereld en de wetenschap toe. Nog immer vol met plannen heeft hij zich een computer aangeschaft om zijn resultaten uit te schrijven.

La protection des grottes
Dans les années 50, ne visitaient les grottes que les spéléologues (au sens propre du terme). Les grottes, actuellement prises d'assaut par des amateurs de sensations fortes pour simplement y "faire la fête" chagrine Michel Anciaux de Faveaux. Il trouve donc normal et judicieux d'en fermer certaines et d'en réglementer l'accès tout en les laissant accessibles à ceux qui ont des références sérieuses et respectent les règlements de la fédération. Sur un plan plus administratif, il regrette le manque de décision (beaucoup trop de lenteur) de la Région Wallonne en la matière.

De bescherming van de grotten

In de jaren vijftig werden grotten enkel door speleologen bezocht, in de ware zin van het woord. De grotten zijn tegenwoordig overspoeld door liefhebbers van kicks of om zich te amuseren en dat bevalt Michel Anciaux de Faveaux niet erg. Hij vindt het dan ook normaal en eerlijk dat er bepaalde gesloten worden en de toegang ervan gereglementeerd werd met enkel toegang voor ernstige mensen die de reglementering van de federatie respecteren. Hij betreurt het gebrek aan besluitvaardigheid (te traag) van het Waals Gewest in deze materie.

Une pièce originale - een origineel stuk


L'ex libris sur fond de chauve-souris de Michel Anciaux de Faveaux serait simplement banal s'il datait d'aujourd'hui. Sachez cependant que le fond emblématique a été personnalisé comme pour chacun des chercheurs de l'équipe scientifique africaine, et dessiné, en 1957 déjà par James Chapin, l'ornithologue américain à l'origine de la première détermination du paon africain.
De Ex Libris op een achtergrond met een vleermuis van Michel Anciaux de Faveaux zou vandaag banaal kunnen lijken in zijn eenvoud. Weet echter dat deze symbolische achtergrond ontworpen werd voor elke onderzoeker van de Afrikaanse wetenschappelijke ploeg en getekend in 1957 door James Chapin, Amerikaanse ornitholoog, die aan de basis lag van de ontdekking van de Afrikaanse Pauw.

J-P. Bartholeyns
Un très grand merci à Georges Michel de la CWEPSS* pour l'autorisation de faire paraitre cet article dans notre blog et surtout à JP Bartholeyns pour l'avoir écrit.
Hartelijke dank aan Georges Michel van de CWEPSS voor de toestemming tot het laten verschijnen van dit artikel in onze blog en vooral aan JP Bartholeyns om het te hebben geschreven.
* CWEPSS = La Commission Wallonne d'Etude et de Protection des sites Souterrains (CWEPSS) est une ASBL dont le but est de protéger l'environnement karstique et souterrain. http://www.cwepps.org/



lundi 1 mars 2010

Le blaireau, ami ou ennemi du spéléologue ?



Entre les spéléologues et les blaireaux on ne peut pas dire que c’est une longue histoire d’amour, pourtant la grande quantité de grottes appelées trou des blaireaux, voir trou des tassons (blaireau en wallon) prouve que nous avons du respect pour ce très bel habitant de nos forets et combien de grottes ont étés découvertes grâce à lui. C’est donc pour mieux le faire connaitre que voici tout ou presque sur sa vie :
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- Classification : mammifère
- famille : mustélidés
- comportement : nocturne
- alimentation : omnivore
- habitat : forêt
- habitation : terrier
- reproduction : janvier à mars
- poids :12 à 15 kg (avant l'hiver il peut atteindre 20 à 22 kg)
- longueur : 0,70 à 1 m.
- longévité :15 ans
- portée : 2 à 7 petits
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Le Blaireau européen, Tesson, Taisson ou Tasson (Meles meles) est la plus grosse espèce de mustélidé d'Europe. Il est trapu et peut atteindre 70 cm de long (90 cm avec la queue) pour une vingtaine de kilogrammes. Il est reconnaissable aux bandes longitudinales noires qu'il porte sur le museau.
Le blaireau d'Eurasie se trouve dans presque toute l'Europe au sud du cercle polaire. La femelle, généralement de même taille que le mâle, s'appelle la blairelle. Les petits s'appellent les blaireautins.
Il est plantigrade (ce qui l'avait fait classer autrefois avec les ursidés). Il a longtemps été considéré comme la seule espèce du genre Meles, mais certains auteurs pensent que Meles leucurus et Meles anakuma sont des espèces indépendantes et non des sous-espèces au sein de Meles meles.
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Comment le reconnaître
Son pelage a des teintes grises, blanches et noires. Sa tête fine porte un petit masque noir et blanc bien typique.
Des pattes, courtes et puissantes pourvues de grandes griffes (surtout celle de devant, avec lesquelles il creuse la terre, et la déblaie à reculons), portent un corps allongé qui se termine par une petite queue blanche, courte et touffue qui possède à sa base des glandes odorantes. Les glandes odorantes permettent au blaireau de marquer leur territoire, mais c'est aussi un signe de reconnaissance entre membres d'un même clan. pour s'imprégner mutuellement de leur odeur les blaireaux font des séances fesse à fesse.
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Alimentation
Nocturne et omnivore (insectes, rongeurs, tubercules, champignons, très rarement œufs et jeunes lapins), il n'a pas bonne réputation auprès des agriculteurs et des chasseurs. En fait, les végétaux constituent une part bien plus importante de son alimentation que chez les autres mustélidés et les services qu'il rend en détruisant une foule de mollusques, rongeurs, batraciens, serpents et insectes (il dévaste les nids de bourdons et de guêpes) l'emportent largement sur les dégâts qu'il peut causer.
Un blaireau adulte peut ingurgiter annuellement près de cent kilogrammes de lombrics. Il apprécie aussi beaucoup les grenouilles et les vipères dont le venin ne lui fait aucun effet.
Lors des périodes de disette, il lui arrive de prélever quelques épis de maïs dans les champs, mais cela reste très exceptionnel, et ne concerne pas d'autres cultures comme le blé, l'avoine ou la vigne.
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Description
Le blaireau est court sur pattes
Sur le dessus du crâne du blaireau, on remarque une forte protubérance. Il s'agit d'une caractéristique des crânes des carnivores, la crête sagittale, qui résulte de la soudure de l'os pariétal abritant le cerveau du blaireau.
Le blaireau est un animal sociable et tolérant, d'où des cohabitations régulières avec d'autres espèces animales, telles que lapins de garenne ou renards, au sein de son terrier.
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Terriers
Le blaireau est principalement un animal forestier affectionnant surtout les formations feuillues.
C'est un animal fouisseur, capable de construire de vastes galeries familiales dans les sols les plus durs. Il ne dédaigne pas s'installer dans des terriers existants (renards), bien que ce soit plus souvent, à l'inverse, les animaux moins bien dotés pour ces travaux qui investissent le terrier du blaireau. Il peut néanmoins se trouver dans des milieux plus ouverts, pour autant qu'il y trouve des opportunités d'installation d'un terrier: bosquet, haie épaisse, talus couvert de ronces... Le terrier est de préférence établi en terrain meuble, parfois dans une anfractuosité de rocher ou un pierrier ou dans la paroi d'une sablière abandonnée voir dans des grottes. Les terrains en pente sont recherchés car le drainage et l'évacuation des déblais y sont facilités. La proximité d'endroits où la récolte de litière (foin, fougères)
Un même terrier peut être habité des dizaines, voire des centaines d'années, remanié de génération en génération. Un clan familial de blaireaux (un clan est formé d'un groupe de deux à cinq blaireaux plus d'un à trois jeunes) occupe le terrier principal.
Ce terrier est composé de plusieurs galeries qui peuvent descendre jusqu'à 3 ou 4 m de profondeur ; elles mènent à des chambres où mâles, femelles et jeunes passent la journée tranquillement à dormir ou à se reposer sur des litières constituées de feuilles, de mousse et d'herbes séchées qui sont changées fréquemment.
Le terrier des blaireaux se trouve souvent au niveau de reliefs (butte, falaise, talus…). Ils apprécient aussi la proximité des arbres et buissons à baies, tels que le sureau dont ils se régalent l'époque venue. La prolifération de ces arbres doit beaucoup aux animaux : ils en rejettent les graines dans leurs excréments ce qui favorise la germination.
Le blaireau est un grand terrassier ; pour creuser les galeries de son terrier, il peut remuer jusqu'à 40 tonnes de terre (un peu comme certains spéléos (ndlr)).
Des arbres griffés jusqu'à une hauteur de 1,40 m peuvent aussi témoigner de sa présence. Certains terriers sont tellement importants qu'il y a 30 à 40 entrées ; dans ce cas, la surface occupée par le terrier peut atteindre 2 000 m². On parle alors de « donjon » ou de « forteresse ». En moyenne, la taille de son territoire couvre 40 à 50 hectares.)
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En Belgique:
Son aire de répartition s'étendait jadis à toute la Belgique, sauf aux provinces des deux Flandres, dont il n'occupait que l'extrême sud. Actuellement, sa présence au nord du sillon Sambre et Meuse demeure relativement exceptionnelle, si ce n'est dans les vallées de la Meuse et du Geer. On peut trouver le blaireau à peu près partout en Gaume, en Ardenne, en Famenne et dans le Condroz mais sa présence dans l'ouest de l'Entre-Sambre-et-Meuse demeure sporadique.
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Reproduction et mode de vie
À l'âge de 2 ans, les blaireaux sont en âge de se reproduire. La reproduction se déroule principalement du mois de janvier au mois de mars. Une femelle peut s'accoupler avec plusieurs mâles d'un même clan et peut être réceptive à d'autres périodes de l'année. L'ovule fécondé reste en attente pendant 10 mois avant de se fixer dans l'utérus (ovo-implantation différée).
La gestation à proprement parler ne dure que deux mois environ. Les blaireautins naissent en général l'année suivante vers les mois de février - mars. La portée de 2 à 7 blaireautins restera avec la mère dans le terrier car, comme beaucoup de petits de mammifères à leur naissance, ils ne sont pas en mesure de se déplacer et n'ont pas suffisamment de pelage pour se protéger du froid. Ils ont les yeux fermés. Ils commenceront à sortir du terrier familial vers l'âge d'un mois et demi, et seront allaités pendant trois mois.
Le blaireau n'étant pas très prolifique, il a pâti dans les années 1970 des campagnes de gazage de terriers censées lutter contre la rage. La politique de l'époque était de gazer les renards pour enrayer la progression de la rage. Or si cela n'a jamais empêché le virus de progresser chaque année (jusqu'à l'apparition d'un vaccin dispersé sous forme d'appâts), en revanche les terriers gazés étaient souvent occupés par des blaireaux, qui mouraient soit d'asphyxie, soit sous les balles des chasseurs les attendant à la sortie.
Les blaireaux ne sortent que le soir venu pour aller à la recherche de nourriture et déféquer. Le blaireau peut faire ses besoins dans le terrier, dans des chambres spéciales, mais il les fait le plus souvent à l'extérieur dans des trous en forme d'entonnoir creusés à cet effet. Avant d'aller à la chasse, une séance d'épouillage est pratiquée, qui consiste à se mettre sur le dos et à se gratter ventre et flancs avec les dents et les griffes.
Les petits restent devant le terrier à jouer en attendant d'être nourris. Leurs jeux sont une imitation de la vie des grands (fausse bagarre, creuser, trouver la litière propre et la coincer sous le menton et la poitrine pour la rentrer à reculons). En octobre, les petits atteignent presque la taille des parents.
Pendant la période hivernale, le clan va connaître une période de repos et non d'hibernation proprement dite : ils réduisent très fortement leur activité et vivent sur les réserves de graisse fabriquée pendant l'automne (durant cette période un blaireau peut augmenter son poids de 60%). La dispersion est encore mal connue. Il semblerait que ce soit les plus vieux individus qui quittent le clan et non les jeunes comme chez la plupart des espèces.
Le blaireau peut vivre au maximum 14 ans dans la nature et 16 ans en captivité. Mais en réalité, il est victime d'une mortalité importante, car 50 % des jeunes périssent dans leur première année. Ensuite, la mortalité des adultes est d'environ 30 % par an. Elle touche davantage les mâles, d'où une prépondérance des femelles. Les causes de mortalité sont le trafic routier, la chasse et le piégeage.
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Menaces, dynamique des populations
Cette espèce a disparu d'une grande partie de son aire de répartition naturelle, du fait de la chasse, du piégeage et de la dégradation ou destruction de ses habitats. C'est une espèce qui est notamment aussi victime du phénomène de roadkill 2 (animaux tués, écrasés ou blessés par la circulation routière).
Il est protégé depuis 1992 au Royaume-Uni, où il fait aussi l'objet d'un élevage conservatoire et de réintroduction.
En Belgique où le blaireau est protégé, des passages à blaireaux (écoducs spécialisés, en réalité de simples tuyaux de béton, type canalisations d'égouts) passent sous les routes pour aider les blaireaux à se déplacer sans se faire écraser ou blesser par les véhicules. Cette opération a permis de stopper la diminution de certaines populations.



Pathologie
Les principales causes de mortalité naturelle des adultes sont les maladies pulmonaires, qu'elles soient provoquées par des parasites ou par des morsures profondes faites par des congénères. La rage peut affecter le blaireau, de même que la tuberculose bovine. Le blaireau a des parasites externes qui lui sont propres (un mallophage et une puce) mais il en héberge d'autres dont la puce de l'homme (Pulex irritans) parfois très nombreuse à l'entrée des terriers.

Alors, le blaireau, ami ou ennemi ?

Pour moi plutôt ami, sauf pour ses puces, de plus il aide le spéléo dans ses prospections.