dimanche 12 septembre 2010

LE NEOLITHIQUE

Nous parlons souvent depuis quelques mois de Néolithique sur le blog mais le néolithique kèsoko ?
Voyons ce que dit Wikipédia : extraits

Le Néolithique est une période de la Préhistoire marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’une économie de production fondée sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. Les principales innovations techniques sont la généralisation de l'outillage en pierre polie et de la poterie en céramique.
Dans certaines régions, ces importantes mutations sont relativement rapides et certains auteurs ont pu parler de « révolution néolithique ». La néolithisation est toutefois un phénomène progressif, survenu à des dates différentes selon les régions. Au Proche-Orient, le Néolithique débute autour de 9 000 ans av. Désobeur heu pardon, av J.-C. Il prend fin avec la généralisation de la métallurgie et l’invention de l’écriture, autour de 3 300 ans av. J.-C.

Apparition du concept et définition
Le mot « Néolithique » (du grec νέος, néos, nouveau, et λίθος, líthos, pierre) signifie littéralement « nouvel âge de la pierre ». Ce terme a été proposé en 1865 par le préhistorien John Lubbock.
Le Néolithique a également été souvent qualifié d’« âge de la pierre polie » puisqu’il est marqué par la systématisation du polissage de certains outils de pierre. Il convient toutefois de souligner que le polissage est déjà connu au Paléolithique supérieur même s’il est très rare. Par ailleurs, les outils polis ne sont pas les seuls utilisés au Néolithique et le polissage suit toujours une phase de façonnage par percussion.
La définition initiale, fondée sur une innovation technique, a progressivement cédé la place à une définition socio-économique : au Néolithique, les groupes humains n’exploitent plus exclusivement les ressources naturellement disponibles mais commencent à en produire une partie. La chasse et la cueillette continuent à fournir une part substantielle des ressources alimentaires mais l’agriculture et l’élevage jouent un rôle de plus en plus important. L’agriculture implique le plus souvent l’adoption d’un habitat sédentaire et l’abandon du nomadisme des groupes de chasseurs cueilleurs paléolithiques et mésolithiques.
Cette mutation a souvent été présentée comme un affranchissement vis-à-vis des contraintes environnementales : les groupes humains contrôleraient l’environnement et seraient à l’abri des disettes liées aux aléas climatiques. La néolithisation conduirait à une véritable explosion démographique. Les travaux d’ethnologues tels que Marshall Sahlins incitent à relativiser ces points de vue : une économie basée sur l’agriculture implique souvent un surcroît de travail et l’abondance des récoltes reste dépendante des conditions climatiques3. La forte croissance démographique liée à l'adoption de l'agriculture reste avant tout théorique et difficilement démontrable scientifiquement.

La « révolution néolithique »
L’expression « révolution néolithique » a été introduite par l’archéologue australien Vere Gordon Childe. Elle fait référence à un changement radical et rapide, marqué par le passage d’une économie de prédation (chasse, cueillette) à une économie deproduction (agriculture, élevage) .
Cette hypothèse d'un changement rapide, si elle est encore largement discutée par les préhistoriens, s'oppose aujourd'hui à la théorie d'une évolution plus progressive. En effet, l’adoption de l’agriculture ne s’avère pas aussi rapide qu’on pouvait le croire durant la première moitié du XXe siècle. De plus, elle n’est ni synchrone à l’échelle des différents continents, ni universelle. Les premiers agriculteurs exploitaient encore les ressources naturelles et certains groupes ont conservé une économie de chasseur-cueilleur jusqu’à nos jours. Il existe également des exemples de groupes de pasteurs nomades. L'adoption d'une économie de production semble être un phénomène progressif, initié selon certains auteurs dès le début du Mésolithique.
Si la néolithisation est une des étapes majeures de l'aventure humaine, au même titre que la domestication du feu ou la révolution industrielle, le fait de la qualifier de révolution a été critiqué dans la mesure où l'adoption des innovations qui la caractérisent n'est ni brutale, ni simultanée.

Chronologie
La chronologie du Néolithique est particulièrement délicate à établir puisqu'elle diffère en fonction des régions du monde et en fonction des critères de définition que l'on retient. Plutôt qu'une époque, le Néolithique est considéré par certains auteurs comme un stade culturel défini par un ensemble de traits techniques, économiques et sociaux.
Il existe toutefois un consensus assez large pour reconnaître qu'un des foyers de néolithisation les plus anciens se situe dans le croissant fertile, au Moyen-Orient. Vers la fin du IXe millénaire av. J.-C., les groupes humains, déjà en partie sédentaires, commencent à y domestiquer les animaux (mouton, chèvre) et les plantes (blé, orge suivis de légumineuses). Au début du VIIe millénaire av. J.-C. : fabrication de poteries et pratique du tissage.
Les nouvelles connaissances et les nouvelles pratiques qui caractérisent le Néolithique du Proche-Orient vont progressivement gagner l'Europe de l'Ouest et le pourtour de la Méditerranée à partir de 6 500 av. J.-C. Elles suivent différentes voies et différents moyens de propagation, qu'il s'agisse de diffusion des pratiques ou de migrations de populations.

La datation de la fin du Néolithique est également problématique. Si l'on ne considère que la période chronologique, elle prend fin avec le développement de l'utilisation technique des métaux et le début de l'âge du bronze, soit vers 2 100 av. J.-C. en Europe occidentale. Le Chalcolithique est une période intermédiaire marquée par l'émergence du travail de certains métaux (cuivre, or, argent) mais encore rattachée au Néolithique par de nombreux aspects (industrie lithique et osseuse, céramique, mégalithisme).

Pour plus d’info : sur Wikipédia

Aucun commentaire: