Il est prouvé empiriquement que les absorptions de l’eau dans les fissures du sol ont eu
pour conséquence directe et relativement rapide, la transformation progressive, sur tout dans les région calcaire et crevassée, des fissures en gouffres ,abîmes, pertes et cavernes. C’est un phénomène connu sous le nom de capture, soit des eaux de pluie au début même de leur ruissellement, soit des cours d’eau déjà bien formés et ayant circulé quelque temps sur des terrains imperméables avant de venir se perdre au premier contact des roches perméables comme l’on peut le voir a quelque deux kilomètres en amont du trou Mairiat.
Sur l’ époque ou les captures ont pu commencer, on ne sait rien de plus que sur l’âge même des fissures :il est de toute évidence que le début des absorptions est absolument consécutif à la formation des crevasses ;dès que celles-ci se furent entrouvertes, l’eaux se garda bien d’attendre pour y pénétrer. L’engouffrement produit de ses eaux, dans le calcaire sont des effondrements produits par la chute des voûtes pour y former ainsi des chantoirs ou aiguigeoirs.
Le trous Mairiat fût creusé dans un îlot de calcaire Tournaissien dolomitique, ou l’enfouissement de ses eaux, doivent remonter aux époques miocène et pliocène, cet engouffrement, actuellement surélevé était jadis sur des rives, ou sur des haut fonds de lacs ou courants maintenant taris, ce sont les mouvements tectoniques, les plissement du sol, qui en ont rompu, déchirements tectoniques, les plissements du sol, qui en ont rompu, déchiré les crevasses primitives.
Les eaux qui recouvrent le sol, s’y sont infiltrées. Dés qu’il furent entrouverts ils n’ont point tardé a transformer le trous Mairiat en gueule d’abîme ou caverne verticale actuellement émergée suspendue en l’air, en quelque sorte, par suite de la descente ou retraite des eaux, celle-ci fut provoquée comme ici par l’approfondissement progressif de vallée drainant des environs.
On constate, que le creusement de cette caverne à plusieurs étage, que d’une façon générale, les parties supérieures sont plus amples que les parties inférieures, et cela même dans un unique niveau géologique, dans une assisse uniforme de roches semblables ;comme si au cours des âges et de l’approfondissement de cette caverne, dont la force de l’eau creusante avait été en diminuant.
Malheureusement le fond de ce gouffre qui se trouve pour le moment à –20m est comblé de glaise et de débris de roches qui obstruent le passage vers la rivière souterraine présumée. Car comme l’on sait ce gouffre se trouve dans les environs du passage de cette rivière, venant du Conjout et dont la résurgence se trouve à 1500m en aval du trou Mairiat.
Il serait intéressant de connaître la dénivellation qui a du fond de la grotte à la résurgence st Adelin qui est un niveau de base. Nous avons constatés qu’en temps de crue une grande masse d’eau immergeait le fond et cela à différents niveaux, ce qui nous laisse supposer que nous sommes en présence d’un siphon temporaire, ou le tube en U se trouve a la partie supérieure. Théoriquement, les parties de l’aqueducs sont établies, en vases communicant dont la loi de l’équilibre des liquide, qui conduit les eaux des rivières souterraines, d’amont en aval des voûte mouillante, par dessous des masses de roches immergées.
Quoi qu’il en soit, c’est en amont du siphon que la rivière souterraine, après les pluies, peut aussi se mettre en pression hydrostatique, ainsi s’expliquent peut être en partie les oxillation du niveaux, ou les eaux doivent traverser les glaises et éboulements intérieures formant un barrages en laissant filtrer les eaux.
Notre but est de rejoindre la rivière souterraine, pour cela nous avons entrepri des travaux de déblaiements qui on commencé en 1964.
Seaux après seaux, nous avons enlevé plus de 5m cube de glaise. Pour entreprendre cela, une plate-forme a du être instalée au dessus du grand puits, ou elle supporte un treuil qui sert à remonter les seaux de glaise, que nous vidons dans un réseau fossile se trouvant au même niveau. C’est dans cette partie de la grotte que se trouve une cheminée, qui donne à l’air libre.
Un jour, nous avons constaté après le retrait des eaux la présence de petites grenouilles qui se trouvaient dans le fond, ce qui prouve qu’il y a un passage directe vert la rivière, passage sûrement minime car nous ne sentons aucun courant d’air ou trous souffleur, il est encore possible que pendant de fortes crues, des œufs soient entraînés avec les eaux dans le fond de la grotte pour y éclore ensuite et donner naissance à ces grenouille qui comme nous l’avons constaté étaient de très petite taille.
Il est impossible que ces grenouilles soient venus par l’entrée de la grotte, qui se trouve beaucoup trop loin de là.
Il est encore possible que les grenouilles soient entraînée dans l’eau par un petit conduit qui se trouve à gauche en descendant, pour y rester dans le fond après le retrait de celle-ci, formant ainsi un genre d’entonnoir. Aussi il aurait été intéressant d’orienter nos recherches vers ce conduit qui malheureusement est trop étroit pour y pénétrer.
Le bas du puits est encore assez large pour y travailler à l’aise, ce couloir comblé de glaise prend la direction du talweg, qui bien entendu est la voie à suivre.
Guy Bauwens
Voici quelques photos d'époque
5 commentaires:
belle article et de belle photos d'époques,mais le mystère du trou Mairiat n'est pas encore découvert.
Joël
Super ces photos illustrant la spéléo à l'ancienne... En plus l'article est sympa et il parle d'une région fascinante.
J'ai ecris un petit rapport concernant celle-ci que j'invite ceux que cela motive a parcourir...
http://www.cwepss.be/download/ecoKarst/Echokarst62.pdf
Amitiés
Georges de la CWEPSS
Joël
Merci georges mais on a encore pas mal de surprise en spéléo en article et même en photos,Topo etc..
Au plaisir de se revoir.
Joël
Cet article est plaisant et m'intrigue car nous avons un phénomène où le terrain c'est engoufré prés de chez moi, laissant paraître un puy de 8 m de diam et 5 m de profondeur et au fond il y a une belle faille. Ce pourrait-il que ce soit un phénomène du même genre? Il y a environ 35 ans c'est produit le même phénomaine à des dizaines de mètre de celui-ci. Merci
A propos du message de "Anonyme", rédigé ce 16 janvier 2009.
Les observations dont parle son auteur sont très intéressantes et j'aimerais y jeter un oeil (avec les gens du GSCD évidement!)... Impossible au vu de cette description de dire s'il s'agit du même processus que celui à St Hadelin.
Bref, me contacter à la CWEPSS pour qu'on fixe un rdv et pour aller voir tout cela!
http://www.cwepss.org/
amitiés et bonnes recherches
Georges
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