Ce qui n’a pas empêché la présidente du tribunal correctionnel de Marche-en-Famenne d’acquitter ce mercredi les quatre prévenus, tant pour les accusations de destruction et détérioration de la grotte que pour celles de perturbation des chauves-souris.
En cause, pour la juge, « laxisme des autorités vu qu’aucun rapport complet et détaillé n’a été effectué durant plus de 12 ans ». Le tribunal en conclut qu’il« ne saurait se baser sur les éléments en sa possession pour considérer qu’il y a eu effectivement destruction ou détérioration après le 1er janvier 2002 ».
Voilà donc la grotte de Bohon, et sans doute aussi toutes les CSIS de Wallonie, sans défense.
(Source : L'Avenir du 16-11)