lundi 29 janvier 2007

FEVRIER



Samedi 03/02

Trou qui fume.
RDV au chalet à Furfooz, heure à fixer.
Responsable Joël.
Matos : A confirmer.

Samedi 13/02
Wéron : réseau noir.
RDV : A confirmer.
Responsable Stefan. 0476 74 74 62
Matos complet.
Equipement : Stefan et Sébastien. Prévoir massette.

Samedi 17/02
Prospection Jauvelan.
Trou rodrigue, Trou du Renard.
RDV sur la place près de l’école de Sorinne.
Responsable J-C 0498 23 18 23
Matos : Radios, bottes, éclairage, gants, salopette.

Si intempérie :
Carrière St martin (rivage)
RDV : A convenir.
Responsable Joël
Matos de désob perso.

Samedi 24/02
Puits au lampes .
Sous réserve d’autorisation .
Responsable Joël
Matos complet.
Equipement Joël.

Dimanche 25/02
Sortie bis :
Trou du blaireau.
RDV à Anseremme 10H00.
Responsable Joël
Matos complet.
Equipement Joël.

A prévoir prochainement :
Le Puits de Vaux.
La Gatte d’or.

La prochaine réunion se fera le 23 février à 19H30 à Anseremme.

COMPTE RENDU DES ACTIVITES DE JANVIER


Photo : Perte aval de Châleux

La réunion a commencé vers 20H00, étaient présents J-C, Stéfan, Sébatien, Aurore et Joël. Excusés Georges et Jean-Benoit.
Petit compte rendu des activités de janvier 2007 avec quand même 6 activités, c'est pas mal pour un début, J-C a fait 4 activités, Jean-Be 3 activités, Stéfan et Sébatien 2 activités et Joël 6 activités. Donc pour Février 2007 j'espère que l'on pourra faire une moyenne de 3 activités, mais il faut tenir compte que le GSCD n'a pas beaucoup de membres ( 6 membres, dont 4 actifs ). Si on pouvait avoir 10 membres ce serait très bien.
Je ne suis pas trop pour faire des visites de grottes classiques, à l'exception de grottes rares d'accès. Moi je suis plus pour faire des recherches et de la désob, mais je dois satisfaire tout le monde. Je propose que une fois par mois on prospecte un secteur où on pourrais faire des découvertes spéléologiques. Pour le mois de Février on a choisi la rivière souterraine de Dinant et pour le mois de Mars 2007, ça sera les fonds de Leffe. Et je voudrais bien aussi revoir le TROUS DU VEAU à Yvoir, je pense qu'il y a un beau système à découvrir dans cette grotte.
Mais pour les grottes fermées par une clés UBS, je pense que là le GSCD ne pourra pas aller faire ces grotte (et il y en a quelques une), pas de clés...
Voila plus ou moins le détail de la réunion, avec en plus projection de photos diverses et un petit film sur le trous du Blaireau qui doit bien sur être continué, avis aux cinéastes amateurs. En voilà encore une d'activité pas mal ! Pour l'escalade de la cheminée dans le puits de la cathédrale je préfère le faire en artif, je vais voir pour avoir une foreuse à prêter et puis je vous recontacter pour la sortie, A moins que l'un d'entre vous a une autre idée pour cette escalade.
Conclusion : Un mois de Janvier pas mal en activités.
Une activité annulée. ( St Anne )
Une réunion très sympathique, avec pas mal de projets futurs.
Le nouveau réseau au trous du blaireau s'appelle : Le réseau de l'inattendu.


Joël

dimanche 28 janvier 2007

TROU QUI FUME

Voici le compte rendu de la plongée de Michel Pauwels au Trou qui Fume :


Plongée au Trou qui Fume (Furfooz), 1 juillet 2006 :
La mise à l'eau à l'aval du ruisseau est particulièrement délicate en raison de la quantité de boue qui englue immédiatement tout le matériel. De plus la boue remuée en s'équipant s'écoule dans le siphon, compromettant la visibilité pendant la plongée.
Une première plongée a été effectuée depuis le milieu du lac, à environ 20m de la mise à l'eau. En se laissant couler verticalement le long de la rive droite on atteint vers -25 la pente de l'entonnoir. Deux ou trois mètres plus bas des éboulis obstruent le passage. Après une étroiture on peut encore se faufiler en descendant en oblique entre les blocs jusqu'à la profondeur de -31m.
Il serait certes possible de progresser encore mais la plongée a été interrompue par prudence, des éboulements de blocs (déstabilisés par le passage du plongeur ou par les bulles ?) s'étant produits par deux fois. En l'absence de toute visibilité il est assez stressant d'entendre des blocs rouler sans savoir sur quoi ou sur qui ils vont s'arrêter, ni s'ils ne rebouchent pas l'étroiture plus haut...
J'ai ensuite rejoint en surface l'aval du lac (distance +/- 40 m). Dans cette zone le joint de strate est nettement moins large et aucune galerie ne semble prolonger le lac sous l'eau vers l'aval. Vers le bas il est impossible de rejoindre directement le fond du lac, de gros blocs coincés dans la fracture empêchant la descente en ligne droite. En plongeant plus à l'amont dès que cela s'est avéré possible j'ai rejoint à -28 l'étroiture précédemment mentionnée.
Cela confirme les données déjà recueillies (par plongée ou sondages ?) : le lac a une profondeur de 30m (et plus) et le fond forme une sorte d'entonnoir dont la plus petite ouverture se situe à peu près à mi-longueur. La partie postérieure (vers l'aval) de l'entonnoir est plus étroite et encombrée d'éboulis, disposition qui n'est pas sans rappeler la morphologie que j'ai pu observer lors d'une plongée antérieure au Puits des Vaux (avec le GSCD (ndlr)).
Un grand merci au S.C. Avalon, à l'Equipe Spéléo de Bruxelles et à Continent 7 pour ce portage effectué dans des conditions particulièrement boueuses !
M. Pauwels E.S.C.M."

FAITS DIVERS



Une femme obèse est restée bloquée dans une grotte sud-africaine pendant près de douze heures le jour du Nouvel An, piégeant derrière elle 23 autres visiteurs, a-t-on appris mardi auprès d'un responsable. Cette femme est restée bloquée dans un passage de la grotte appelé «tunnel de l'amour», peu après midi lundi 1er janvier, et n'a pu être libérée que vers 23h30 (17 h 30 HNE) à l'aide de paraffine et d'une poulie, a expliqué Hein Gerstner, directeur de la grotte de Cango, dans la province du Western Cape (sud-ouest).«C'était vraiment une grosse femme», a-t-il déclaré à l'AFP. «Elle avait été avertie au guichet et par le guide qu'elle aurait des problèmes au cours de la visite, mais elle a quand même voulu continuer». Des sauveteurs de deux villes voisines et une ambulance privée ont été appelés à l'aide. Vingt-trois autres personnes sont restées coincées dans une partie de la grotte derrière elle. Des couvertures, de l'eau et des barres chocolatées leur ont été distribuées pendant l'opération de secouriste enfants asthmatiques et un diabétique, pour lequel de l'insuline a dû être apportée de la ville voisine, se trouvaient dans le groupe. Une fois dégagée, la femme a été emmenée à l'hôpital le plus proche, dont elle devait sortir mardi après-midi.«Nous avons régulièrement des visiteurs qui restent coincés dans les grottes pour une heure ou deux, mais jamais rien de semblable», a déclaré M. Gerstner. «C'était effrayant. Aucun de nos guides, dont certains sont là depuis plus de 40 ans, n'avait vu ça».



Donc si vous ne voulez pas vivre ce genre d'expérience en Belgique sortez avant moi !.


Jean-Be



dimanche 21 janvier 2007

ANTHROPOLOGIE



Le visage composite des premiers Européens modernes

Nos ancêtres auraient beaucoup évolué depuis 40.000, depuis que l’homme moderne a commencé sa conquête de l’Europe, affirment des paléontologues, qui en déduisent que les premiers Européens modernes se sont mêlés à des populations archaïques.

Le crâne Oase 2 exhumé de la grotte en Roumanie, aux côtés des ossements d'ours. (Erik Trinkaus)Poursuivant l’exploration et l’étude des ossements de la Peştera cu Oase (‘’la grotte aux os’’), en Roumanie, l’équipe du paléontologue Erik Trinkaus affirme aujourd’hui que l’homme moderne a considérablement évolué en Europe depuis le début du Paléolithique supérieur, il y a 40.000 ans. Trinkaus (Washington University, USA) et João Zilhão (University of Bristol, GB) ont découvert en 2003 des ossements humains parmi les os d’ours retrouvés dans cette grotte roumaine.Un premier crâne humain, Oase 1, a été daté de 40.500 ans, ce qui en fait un des plus vieux fossile d’homme moderne en Europe. Le second crâne, Oase 2, est âgé de 35.000 à 40.000 ans, expliquent aujourd’hui Trinkaus et ses collègues dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. Il s’agit d’un des premiers hommes modernes d’Europe. Le crâne ne partagent pas de caractéristiques communes avec les hommes de Néandertal mais possèdent quelques traits typiques des hommes archaïques, analysent les chercheurs.Ce crâne montre que les premiers hommes modernes d’Europe n’étaient pas encore totalement modernisés, écrivent Erik Trinkaus, Hélène Rougier et leurs collègues. Ces humains auraient considérablement évolué depuis le Paléolithique supérieur pour aboutir aux hommes d’aujourd’hui. Pour Trinkaus, défenseur de la thèse du mélange entre hommes modernes et Néandertaliens, cela confirme que les hommes modernes se sont frottés aux populations archaïques déjà installées sur les territoires qu’ils ont colonisés.

Cécile DumasSciences et Avenir.com(16/01/07)

DERNIERES ACTIVITES DU GSCD



Bonjour à tous,
Voici les nouvelles du GSCD:

Vendredi réunion CSIS à la maison de la spéléologie à Namur, je suis allé seul à la réunion, une chouette ambiance avec plus de 50 personnes. Un rapport sur les CSIS m'a été remis, je ferai une copie à celui qui en veux une. Une bonne soirée, retour à Anseremme à 24H30.

Samedi visite du trou des charrues et de la carrière souterraine des grands malades, étaient présents Stéfan, Sébatien et moi même. Une visite superbe dans des galeries de plus de 20 mètres de large par endroit et un concrétionnement typique des sites artificiels (voir photos), superbes! Une carrière souterraine à visiter pour les personnes qui ne l'on pas encore vue, 6H30 de visite et photos.

Dimanche repos, je n'ai pas beaucoup dormis entre vendredi et samedi et samedi après la grotte je commençais à être fatigué, et puis je dois être en forme pour lundi!

A+ Joël

REPORT DE LA REUNION MENSUELLE



Bonjour à tous,
La réunion mensuelle a du être reportée, elle se fera samedi 19H30 au lieu de vendredi. Désolée de ce petit changement.
Dans l'attente de vous lire, spéléologiques salutations.
Aurore

mardi 16 janvier 2007

CALENDRIER FEDERAL




Activités 2007

19 janvier Soirée sur le thème des " CSIS " Maison de la Spéléo
21 janvier BEPS Maison de la Spéléo
25 janvier CA UBS Maison de la Spéléo
1 février Réunion Commission Spéléo-Secours Maison de la Spéléo
3-4 février 31ème salon International Minéraux et Fossiles Palais Expo - Charleroi
10 février Séance préliminaire - Monitorat niveau I Maison de la Spéléo
10 février Séance préliminaire - Monitorat niveau II Maison de la Spéléo
3-4 mars Aptitude Technique lieux à définir
10 mars Perfectionnement techniques progression Trou Bernard
24 mars Assemblée Générale Auderghem
30-31 mars - 1 avril Parcours spéléo Fort de Barchon
2-6 avril Camp Initiation à la spéléo Floreffe
21 avril Journée Technique Canyon RAC
28 avril Perfectionnement techniques progression Trou Bernard
5-6 mai WE Prévention Auto-Secours Gîte de Floreffe
6 mai Visite de la Grand Faille du Fond des Cris Chaudfontaine
12 mai Journée Via-Ferrata Grands Malades
3 juin Visite de la Grand Faille du Fond des Cris Chaudfontaine
3 juin Perfectionnement techniques progression Abîme de Lesve
9-10 juin Parcours Spéléo Villers-le-Gambon
21 juin Remise des travaux "Prix Alphonse Doemen" Maison de la Spéléo
23-24 juin Parcours Spéléo Barrage de l'Eau d'Heure
30 juin - 1 juillet Journée Technique Senzeilles
9-13 juillet Camp Initiation à la spéléo Han-sur-Lesse
15 juillet Big Jump Han-sur-Lesse
1-2 septembre Brevet Equipier
8-16 septembre Camps étranger
22 septembre Remise du "Prix Alphonse Doemen" Heure
21-23 septembre Fête de la Spéléo Heure
29 septembre Perfectionnement à l'équipement Landelies
1-4 novembre Stage de Perfectionnement à l'Equipement Etranger
17-18 novembre Journées de la Spéléologie Scientifique Han-sur-Lesse
24-25 novembre Formation BARS - 1er WE Maison de la Spéléo
1-2 décembre Formation Topographie Maison de la Spéléo
15-16 décembre Formation BARS - 2ème WE Floreffe

Dernière modification de cette page : 16-Jan-2007

mardi 9 janvier 2007

L'OURS DES CAVERNES

Fiche d'identité de l'Ours des Cavernes

Nom : Ursus spélaeus, ours des cavernes.
Famille :Ursidés, mammifère plantigrade
Ordre : Classé dans l'ordre des Carnivores par les scientifiques, par rapport avec la taille de ses canines, c'était pourtant un animal au régime alimentaire omnivore (la viande ne représente qu'environ 15% de son alimentation)
Apparition sur terre :Fin du pléistocène moyen, il y a environ 150.000 ans.
Disparition de sur terre : Fin de la dernière époque glaciaire, il y a environ 17.000 ans.
Aire de répartition géographique :Europe méridionale. Zones tempérées humides, en plaine ou montagne.
Poids moyen : 350-450kg pour le mâle, 300-350kg pour la femelle.
Longueur moyenne :2,50m.
Hauteur moyenne au garrot :1m.
Hauteur, dressé sur les pattes arrières :Jusqu'à 3m50
Longévité : 20/25 ans.
Reproduction :À partir de la cinquième année chez l'ourse, avec une portée de 1 à 3 oursons en principe tous les deux ans.
Activité hivernaleL'ours des cavernes passait l'hiver à " hiverner ". Ce terme est préféré à celui d' " hiberner " car il s'agissait d'un état de semi léthargie et non pas d'une léthargie profonde qui caractérise l'hibernation

L'ours des cavernes (Ursus spelaeus) est une espèce d'ours de grande taille qui a vécu au Pléistocène supérieur dans une grande partie de l'Europe, depuis le Sud de l'Angleterre jusqu'au Caucase. Les mâles atteignaient 3,50 m de haut en position dressée et pesaient autour de 450 kg, le triple du poids d'un ours brun de taille moyenne. Outre la taille, les ours des cavernes sont faciles à différencier des ours bruns (avec lesquels ils ont coexisté pendant presque toute leur existence) par leur museau moins développé et leur front fuyant et bas. Leurs canines, même si elles sont bien développées, le sont beaucoup moins que leurs molaires puissantes, preuves d'un régime fondamentalement végétarien et avec un apport carné plus restreint que pour la majorité des ours.
Les pattes avant sont plus longues et plus robustes que les pattes arrière, ce qui donne à l'animal un profil surbaissé à l'arrière-train.
En mai 2005, des chercheurs de Californie sont parvenus à séquencer de l'ADN d'ours de cavernes à partir de restes d'ossements découverts dans les Alpes et datant de plus de 40 000 ans.
Habitat
Les ours des cavernes ont évolué à partir de l'espèce Ursus deningeri, découverte en Europe dans un grand nombre de gisements du Pléistocène moyen, et dont dérivent aussi les ours bruns actuels. L'espèce est apparue il y a 250 000 ans et elle s'est éteinte voici un peu plus de 10 000 ans. Pendant cette période, son habitat se retreignait strictement aux forêts mixtes du continent européen, en évitant les plaines herbacées et les zones de végétation méditerranéenne. Avec des goûts si exclusifs, il ne faut pas s'étonner que l'espèce n'ait jamais abondé dans l'Europe glaciaire, froide, sèche et dépourvue de forêts. Les principales populations se trouvaient dans le Nord de l'Espagne, la Belgique, la France, le Sud de l'Angleterre et de l'Allemagne, le Nord de l'Italie, les Balkans, la Crimée et le Caucase, dans les zones montagneuses et protégées des vents froids du nord qui servaient de refuge aux dernières forêts du continent. Une telle diminution des secteurs boisés pendant les maxima glaciaires contraignait les populations d'ours des cavernes à vivre souvent isolées et les exposait à la consanguinité.
Comme les ours bruns, les ours des cavernes étaient des animaux solitaires. Après s'être réveillés au printemps de leur longue hibernation, ils passaient la bonne saison à se nourrir, essentiellement d'herbes, de fruits et de feuilles, qu'ils écrasaient avec leurs molaires puissantes. Le rut devait se produire en été, puisque les fossiles découverts indiquent que les oursons naissaient pendant l'hiver, comme c'est le cas pour les autres espèces d'ours actuelles. À la fin de l'automne, les ours cherchaient des grottes où passer l'hiver. Si l'année avait été mauvaise, il n'était pas rare que l'ours mourût de faim pendant l'hibernation par manque de réserves. C'est précisément au fond des grottes qu'on a trouvé la plupart des restes d'ours des cavernes, et c'est la raison pour laquelle ils ont reçu leur nom.
Relation avec l'homme paléolithique
Les ours des cavernes devaient se battre avec de nombreux autres animaux pour se réserver un refuge où passer l'hiver, parmi eux de grands carnivores comme les ours bruns, les hyènes géantes et les lions des cavernes. Les grottes leur étaient aussi disputées par les hommes du Paléolithique, aussi bien les Néandertaliens que ceux de notre espèce. En outre, les découvertes archéologiques montrent que les ours des cavernes, malgré leur taille et leur force, servaient assez souvent de gibier quand les hommes partaient en chasse ; le gisement anglais de Boxgrove semble indiquer la grande ancienneté de cette pratique, puisque voici déjà 480 000 ans, les ancêtres des ours des cavernes (Ursus deningeri) pouvaient être victimes des ancêtres des Néandertaliens (Homo heidelbergensis). Naturellement, les chasseurs évitaient de s'affronter aux mâles adultes trop puissants et réservaient leurs attaques aux jeunes et aux femelles.
De tous les hominidés qui les ont connus, ce sont les Néandertaliens qui paraissent avoir entretenu les relations les plus étroites avec les ours des cavernes. Dans la grotte du Régourdou, à Montignac (Dordogne), ont été découvertes quelques structures de pierre étranges faisant penser à des « sarcophages » excavés dans la paroi ; à l'intérieur de celles-ci étaient placés un ou plusieurs crânes d'ours des cavernes, régulièrement alignés. Les préhistoriens se sont interrogé sur la signification de telles constructions, et certains ont suggéré qu'il s'agissait peut-être d'une ébauche de culte que les Néandertaliens auraient rendu à cet animal. L'existence de ce culte est toutefois largement remise en question aujourd'hui par la plupart des préhistoriens et des géologues, pour qui la disposition de ces crânes est le fruit du hasard.

GEORGES LE FUNANBULE






Voici quelques superbes photos de la région de Dinant prisent par Georges.

Elles nous montrent la vallée de la Meuse sous un angle inédit.

Merci Georges et ... encore! svp.




dimanche 7 janvier 2007

PROSPECTION DU 06/01 A WAULSORT


Salut à tous Prospection au rocher Al'rue près de Waulsort, étaient présents: Stéfan, Sébastien, et moi même et avec une pluie continue mais bon pas de problème ont était équipés, voici les grottes qui on été visitées:

1.Trou du vestige, entrer inférieure, entrer moyenne, entrer supérieure.

2.Trou de la rue.

3.Trou de l'arcade.

4.Trou du petit nid.

5.Trou amont.

6.Trou du lapin.

7.Abris du lierre (Trou D'a Somme).

8.Trou de l'homme.

Nous avons fait une petite désobstruction dans le trou de la Rue, nous avons un très fort courant d'air, en fait c'est la suite de la grotte qui se referme après chaque visite de blaireau, donc on a ré ouvert le passage et revisité la suite de la grotte, le courant d'air vient en fait de l'autre côté du massif, par deux grottes peux connues et ne se trouvant pas dans l'atlas.Conclusion, une chouette journée de prospection, mais pour découvrir un grand système dans ce massif, peut probable, les chances sont presque nulles.


A+ Joël.


Probablement une sortie au trou des Blaireaux cette semaine qui viendrais? Réseaux inférieure.

lundi 1 janvier 2007

REUNION CSIS

Attention, nouvelle heure pour la réunion CSIS du 19/01 : 19h00

DU TEMPS DE MARTEL

Le rocher Al'rue à Waulsort vers 1918

Voici une nouvelle rubrique de JC avec des photos de l'époque de Martel qui vont nous montrer la région de Dinant telle qu'il a pus la découvrir lors de ses nombreuses visites chez nous. Ici le rocher Al'rue avec au milieu a droite le trou des Canards et a gauche la sortie en parois d'une autre cavité.


LE PHENOMENE DE LA SEMAINE




Le phénomène ce n'est pas moi (encore que! ;-}) je vais essayer chaque semaine de mettre en avant un site, une rivière souterraine ou une grotte de la région qui est intéressant par ses possibilités de découvertes ou qui tombe un peu dans l'oubli. Aujourd'hui, le Trou du Pendu

L'entrée avale Du trou du Pendu

Dénomination

Nom : TROU DU PENDU
Synonyme: Grotte du Petit Point de Vue

Localisation

Province de Namur
Nouvelle commune : Dinant
Ancienne commune : Anseremme
Hameau : Pont-à-Lesse
Lieu-dit : Rocher du Pendu

Coordonnées

Lambert : 188.530 / 101.420
UTM. : 636.246 / 5.565.330
Altitude 140 m

Type et description

Petite grotte avec deux entrées, couloir unique vers une petite salle
suivie d’un petit couloir.
Peu de concretions
Grotte sèche.
Cavité intèressante du point de vue spéléologique, possibilité d’une suite
en direction des les rochers de Fréyr car la grotte fait partie d’un système
de recoupement de méandre et elle est idéalement située sur une faille.
Calcaire Tournaisien
Développement : 36 m.
Bibliographie : Inventaire du Karst Wallon page 415 n° 53/8-135

REUNION DU MOIS DE JANVIER




La prochaine réunion du GSCD le 26/01/2007,


but: programe d'activité de février et voir ce qui a bien fonctionné en janvier 2007.
A + Joël

PROSPECTION LE 06/01 A WAULSORT



Bonjour à tous,

Voici un petit résumé de la prospection qui est prévue ce samedi. Recherche des grottes déjà connues et peut-être trouver d'autres phénomènes.
1.Abri des fouilleurs
2.Trou caché
3.Grotte de mesdeux
4.Trou des néolitiques
5.Grotte inférieure,trous de la fenètre,trous de la voie
6.Trou de l'aveugle
7.Trou de l'homme
8.Grotte supérieure
9.Trou des canards,vaste grotte,ancienne résurgence
10.Grotte de la borne
11.Trou du vestige
12.Trou de la rue
13.Trou du petit nid
14.Trou de l'arcade

Si bien sur on peux les retrouver, donc prévoir un éclairage, les grottes on été reprises dans l'atlas du karst wallon de la page 420 à la 424.
Une bonne journée à tous

Joël

PS: Probablement une sortie dans le réseau inférieure du système X vendredi avec Frédérik, mais pas encore sur.

UNE INONDATION COMME ON EN VOIT PEU. DINANT 1838

Il y a une grotte dans le rocher de la Citadelle! la preuve :



Voici un article concernant notre bonne ville de Dinant, article relatant une journée non pas glorieuse, mais tout au moins surprenante. Ce récit est tiré de « Analectes pour servir à l’histoire de la ville de Dinant » par Edouard Gérard, alors candidat en droit et imprimé en 1901 sur les presses de Jacques Godenne à Namur.
A tort ou à raison, les Dinantais depuis longtemps déjà, passent pour les Béotiens de la Belgique et le surnom de « copères » qui rappelle cependant les pages les plus glorieuses de l’histoire de leur coquette petite cité, est devenu dans la bouche de leurs voisins et dans celle des étrangers, synonyme, sinon de niaiserie, tout au moins de naïveté. Et vraiment, ne semble-t-il pas que lorsqu’on entend prononcer ce mot de « copère », un sourire rapide doive se glisser sur les lèvres ? Car il évoque, n’est-ce pas, toutes ces joyeuses histoires dont on fait les gorges chaudes au dépens de ces « bons » dinantais : la corde de laine, le saumon à sonnette, l’héroïque conduite des frères Guinguet au pas Bayard, la joyeuse entrée à Dinant de Léopold Ier. Et combien d’autres encore, car j’en passe et des meilleures... Il en est une cependant qui, en ce dernier siècle, semble avoir obtenu une faveur plus marquée parmi les gens qui aiment à rire à nos dépens. C’est ..... comment dirais-je donc ? ... l’histoire de cette fameuse avalanche de .... d’une nouvelle espèce de lave comme disait plaisamment le rapport de la commission médicale de l’époque. Est-ce parce que de sa nature elle était un peu grasse qu’elle obtint pareil succès ? Je ne sais. En tout cas, je serai prudent, je crois, en n’approfondissant pas davantage, il est de ces chose qu’il ne faut pas trop remuer... On l’a, cette histoire, contée de tant de façons différentes, on l’a agrémentée de tant de détails imaginaires, qu’elle semble être en quelque manière, sortie du domaine des faits pour entrer dans celui de la légende. Il ne sera donc pas sans utilité de fixer ce point d’histoire ; car je tiens à le faire remarquer, c’est de l’histoire. Les W.C. du château se trouvaient depuis de longues années placés au-dessus d’une citerne ou casemate immense dans laquelle étaient en outre dirigées toutes les eaux pluviales et de lavage. En 1837, on s’était aperçu que la citerne était presque remplie et on avait détourné les eaux ; mais bientôt la nécessité de la vider se fit sentir ; or, au bas de la fosse d’aisance se trouvait dans le rocher, sous les murs du château, une grande cavité, mais à la hauteur d’environ deux cent pieds. Le projet était d’amener le contenu de la citerne dans cette cavité et des ouvriers avaient mis la main à l’œuvre. Heureusement pour eux, ils étaient absents au moment de la débâcle qui eut lieu le 21 juillet 1838, vers dix heures du matin. Elle était tellement abondante qu’en un instant la fameuse grotte fut remplie, ensuite le torrent se déversa sur la montagne, sur les escaliers du château, sur la place Notre-Dame et dans les rues adjacentes. Un canonnier qui se trouvait sur les escaliers du fort fut emporté et ne fit qu’un saut dans la Meuse sans éprouver le moindre mal ! Je n’invente pas, ce sont les propres termes du rapport officiel. Les marchandes qui se trouvaient en assez grand nombre au marché, n’eurent pas le temps d’enlever leurs légumes. Les immondices s’élevèrent assez haut pour entrer dans les maisons et plusieurs caves en furent remplies. L’on conçoit aisément les agréables senteurs que devait dégager au fort de l’été cette lave d’une nouvelle espèce, la ville était empestée. D’après le rapport officiel : « La puanteur était telle que l’on ne comprend pas comment un grand nombre de personnes n’ont pas été incommodées. » Le premier moment de stupeur passé, tout ce qu’il y avait de bras disponibles, tous les seaux de la ville furent réquisitionnés ; les pompes de la ville et du château furent mises en œuvre et on procéda à un lavage comme de mémoire d’homme il ne s’en était vu. Ce n’était pas mince affaire que ce nettoyage, aussi pour avoir raison des miasmes délétères que dégageait le bourbier, les travailleurs durent avoir recours aux liqueurs fortes si bien que le soir tous étaient ivres, sans excepter les hommes de la garnison et leur commandant, le lieutenant du génie, Wittemberg. Aussi, « le soir, il y avait un peu confusion » dit le rapport. L’administration avait ordonné que le lendemain on répandit du tan et de la chaux sur tous les endroits qu’avait occupé la veille la matière fécale. Par malheur, les pochards ne se sentaient guère d’humeur à reprendre le travail et le nettoyage du jour précédent n’avança guère. L’avocat V. Lion du, au nom de la population, envoyer une lettre de protestation au bourgmestre d’alors, M. Gérard Pirson pour obtenir l’accélération des travaux d’assainissement. Disons-le immédiatement, l’administration ne pouvait être mise en cause, elle avait fait le nécessaire ; c’était surtout le mauvais vouloir du lieutenant Wittemberg et de ses hommes qui faisait perdurer une situation dangereuse au point de vue de l’hygiène publique. On alla même accuser le commandant du château d’avoir été la cause volontaire de cet accident fâcheux, mais cocasse. La commission médicale locale présenta un rapport dans lequel énumérait toute une série de précautions à prendre pour prévenir les épidémies toujours possibles surtout si le nettoyage ne se faisait pas d’une façon sérieuse, et conseillait à l’administration d’interdire la continuation des travaux commencés, qu’on pourrait reprendre à l’époque des gelées. Ce qui fut fait et l’accident n’eut en somme aucune suite fâcheuse. Voilà, d’après les documents officiels, l’historique de cette inondation sans précédent. On aura vu sans doute dans Jean de Stavelot qu’au XVe siècle les Dinantais, de concert avec l’évêque de Liège, assiégeant le château de Bouillon, pour avoir raison des assiégés, remplirent des tonneaux de leurs excréments et les lancèrent dans la forteresse. On peut, ce me semble, faire de tout ceci une application du proverbe : « Ne faites pas à autrui... etc ». Le truc de guerre inédit des Dinantais devait avoir pour corollaire, presque à cinq cents ans d’intervalle, une avalanche qui probablement n’aura jamais sa pareille. C’est égal si nos ancêtres avaient su ... !

GSCD FICHE D'IDENTITE


Le groupe spéléo "la corde" de Dinant est une association de fait créée dans les années 60. Au début le club n'existe pas en tant que tel mais est une section du Spèlèo-lux de Marche en Famenne. mais bien vite il prendra son indépendance sous son nom actuel. Les premières années, les activités ce font presque toutes dans la région de Dinant, avec un chantier au Trou Mériat à Celles et divers prospection dans la région. Ce n'est qu'au début des années 70 que le club s'ouvre vraiment aux jeunes et commence à sortir de la région dinantaise. Découverte du Trou des Copères en 1978. Ensuite les années 80 voient le club en France, Suisse, Espagne, Italie, Guadeloupe, Yougoslavie, le début de la plongée souterraine, avec des siphons de plus des 300 mètres franchis, le début également de la prospection systématique de la région représentée par la carte IGN 53/7-8 "HASTIERE-DINANT" et le recensement de plus de 500 phénomènes connus à l'heure actuelle. Le nombre de membres atteint 45 vers la fin de la décennie, ce qui en fait le deuxième de la province de Namur. Les années 90 voient le nombre de membres diminuer fortement, (mais pas en qualité), des membres du club participent à des expéditions à la Pierre Saint Martin, en Slovénie, en France, ou participent à des découvertes majeures en Belgique, (jonction Wéron - Delieux)